Autour de chez nous

Du nom du village sur lequel il s'étend, le plateau de Valensole culmine à près de 600 mètres d'altitude. S'il est principalement réputé pour ses champs de lavandes, il offre un spectacle naturel de couleurs et de contrastes tout au long de l'année, entre le blanc rosé des amandiers en fleurs, l'ocre des terres, l'or des blés et le bleu pur du ciel.

Les bienfaits de l'eau qui jaillit, à 42°C dans les grottes souterraines de Gréoux-les-Bains sont connus depuis l'Antiquité. Les Celtes,les Gaulois puis les Romains, qui édifièrent les premiers Thermes, en usaient pour retrouver la santé. Après une longue période d'oubli, la station thermale revient à la mode au XVIIe siècle et, dans le sillage de la sœur de Napoléon Ier, Pauline, connut un engouement impérial. Celui-ci s'effrita à son tour et les thermes ronronnaient doucement quand, dans les années 60, ils furent repris par la Chaîne Thermale du Soleil. Reconstruits, dans un style antique très réussi, à leur endroit originel, les Thermes actuel, grands ouverts sur la nature, avec leur parc et leurs jardins, sont très agréables à vivre. Et très performants, grâce à l'apport des dernières découvertes scientifiques, dans le domaine de la rhumatologie, des affections des voies respiratoires et le traitement post cancer du sein. Un bel endroit pour se retrouver des forces et soulager ses maux.

Créé en 1973 suite à la construction du barrage de Sainte-Croix, cette vaste étendue d'eau est le troisième lac de France. Parfait l'été pour se baigner ou se laisser aller au farniente, c'est également l'endroit idéal pour s'adonner à quelques loisirs aquatiques estivaux, tels que le canoë, le pédalo ou encore le bateau électrique.

A Moustiers, la faïence est élevée au rang d'art et contribue à l'identité du village depuis le 17ème siècle. Tout juste rénové, ce musée retrace l'histoire de la faïence à Moustiers et les étapes de sa fabrication. De nombreuses expositions y sont également proposées.

La troisième station thermale de France est un charmant petit village provençal, installé sur le versant sud d'une colline, délimité en bas par le Verdon et en haut par un château du XIIème siècle. L'endroit idéal pour se ressourcer en tournant des pages de l'Histoire de France. Sertie dans le Parc régional du Verdon, Gréoux-les-Bains bénéficie d'un emplacement magnifique et d'eaux thermales qui font sa renommée depuis l'Antiquité, quand elle s'appelait encore Gryselium , (en mémoire de son premier vocable, ses habitants prirent le nom de Gryséliens). Il suffit de se promener dans la vieille ville, traversée par les eaux turquoises du Verdon, pour comprendre pourquoi cette cité est appréciée depuis si longtemps. En premier lieu, sa position privilégiée lui permet d'avoir une vue panoramique sur toute la vallée du Verdon et les champs de lavande, typiques de la campagne provençale. En second lieu, le village lui-même est ravissant avec ses maisons aux façades en pierres apparentes ou aux murs peints de couleurs éclatantes qui bordent des petites rues et des venelles, entrecoupées d'escaliers et de petits passages sous les habitations. Les montées ne sont toutefois jamais abruptes, même pour monter au château, et la fraîcheur qui règne l'été entre ses murs rend la promenade très agréable, d'autant que de nombreux cafés permettent de faire des haltes de temps en temps. Des lavoirs et de petites fontaines surgissent parfois au détour d'une rue, ajoutant au charme des lieux et à l'impression d'être hors du temps. Au centre de la petite cité, l'église Notre-Dame des Ormeaux, qui doit son nom aux ormes qui ornaient autrefois son parvis, mérite une visite autant pour sa façade extérieure et son campanile que pour la beauté de sa nef et de son chœur. En remontant le long des petites maisons de pierre qui cachent de minuscules jardins, on arrive au château des Templiers , du XIIème siècle, comme la partie romane de l'église, qui a été cédé aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au XIVème siècle. Flanqué à l'ouest de deux tours et naturellement défendu par les Gorges du Verdon , il se dresse fièrement au-dessus du village mais derrière ses murs, seule subsiste la magie des légendes qui court sur ces lieux et des spectacles qui y sont donnés l'été en plein air. Dernière étape, mais pas la moindre, de la visite de Gréoux-les-Bains, ses thermes troglodytes , utilisés depuis l'époque Gallo-Romaine, dont la nouvelle version garde l'inspiration antique avec toute la haute technicité des méthodes modernes. L'eau, qui émerge à 42°C est utilisée en cures post-cancer du sein, rhumatologique et des voies respiratoires. "Je ne connais pas d'endroit plus guérisseur de l'ennui que Gréoux…" le succès des thermes semble donner raison à Jean Giono ! Enfin de belles promenades aux alentours, au lac d'Esparron , au bords du Verdon ou à la chapelle aux Oeufs , sublimeront votre escapade à Gréoux.

On a dû mal à croire que ce superbe lac de n'est pas naturel tant il semble faire partie du décor qui l'entoure depuis la nuit des temps. Pourtant, il n'a vu le jour qu'en 1967 à la suite de la construction du barrage de Gréoux. Avec son paysage escarpé, sauvage et mystérieux, il offre un visage tout à fait différent des autres lacs du Verdon. Son beauté souligne celle du village d'Esparron-sur-Verdon qui se mire dans ses eaux turquoises. De nombreux loisirs nautiques (kayak, puddle, voile, pêche…) permettent de profiter tout l'été de sa majestueuse sérénité, d'autant que, comme sur l'ensemble des eaux du Verdon, la navigation à moteur yest interdite, laissant la place au doux clapotis des embarcations traditionnelles à rame ou à voile, voire électriques.